16 JUILLET 2012, Lettre de Kyôto, par Marc Humbert

16 juillet 2012 par Paul Jorion

Billet invité.

Le 16 juillet plus de 170 000 personnes se sont rassemblées au parc de Yoyogi, elles ont écouté en particulier le prix Nobel Kenzaburô Ôé demandant que le gouvernement prenne en compte la volonté du peuple japonais d’en finir avec l’énergie nucléaire. Elles se sont ensuite réparties en plusieurs cortèges pour sillonner quelques quartiers de la ville.

Tous les sondages montrent qu’au moins les deux tiers des Japonais sont en effet en faveur de la sortie du nucléaire. Un certain nombre d’intellectuels et de personnalités du monde de l’art et du spectacle ont lancé une pétition pour en finir avec l’énergie nucléaire, cette pétition a déjà recueilli presque 8 millions de signatures. La TV publique n’a pas déployé d’hélicoptère pour couvrir cette manifestation parmi les plus importantes depuis plus de 40 ans au Japon : l’élite politique et économique préfère ne pas écouter et ne pas voir. Quelques télés privées ont cependant bien couvert l’évènement et la télé TBS a fait un reportage assez long ; elle a donné à voir et à écouter des passages des discours de Kenzaburô Ôé et de Ryuichi Sakamoto. Ce Japonais compositeur, musicien et acteur célèbre vivant à New-York était venu organiser un concert collectif à Tokyo pour promouvoir la fin du nucléaire. Depuis début juin tous les vendredi des dizaines de milliers de personnes se rassemblent le soir près des bureaux du premier ministre pour demander l’arrêt du nucléaire et elles ont l’intention de poursuivre jusqu’à ce qu’il les écoutent.

Après l’accident de Fukushima, les centrales nucléaires ont été arrêtées les unes après les autres selon le programme habituel de maintenance. Toutefois aucune n’avait été remise en route depuis la catastrophe du 11 mars 2011, les autorités locales s’y opposant et le gouvernement ne poussant pas à la reprise. Au 5 mai 2012, plus aucune centrale nucléaire n’était en activité et le Japon produisait autrement son électricité. Le gouvernement a dit craindre que l’on manque d’électricité indispensable pour les hôpitaux et les usines lors de la période de chaleur d’été et a fait avec le patronat japonais des pressions de plus en plus fortes à partir d’avril pour remettre en route en particulier deux centrales d’Oi dans le département de Fukui. Celles-ci ont été effectivement réactivées malgré l’opposition de la majorité de la population. La municipalité locale en revanche s’est dite favorable au redémarrage : elle tire 60% de son budget de subventions fournies en échange de l’acceptation du fonctionnement des centrales et une grande partie des emplois locaux sont liés à l’activité de ces centrales.

Nulle part dans le pays, dans nulle instance gouvernementale, il n’est envisagé ce qui pourrait être fait pour fonctionner autrement qu’au nucléaire ; ni en général, par ce qui serait un grand programme de promotion d’énergies alternatives, ni en particulier, pour promouvoir de nouvelles sources de revenu pour les municipalités qui en sont dépendantes. L’effort gouvernemental est focalisé sur la restauration de la confiance du peuple dans le gouvernement et dans l’industrie du nucléaire, sur la démonstration que l’accident était évitable et sera évité à l’avenir. Un rapport supposé impartial (par la commission Kurokawa) vient de montrer que c’est la manière japonaise de fonctionner qui avait été responsable de ce qui s’est passé, et par conséquent il n’y a donc pas à envisager de faire des reproches ou de prendre des sanctions à l’égard de quiconque. L’objectif du gouvernement est de persuader que les centrales nucléaires vont redevenir sûres et fourniront l’électricité « verte » et nécessaire, au meilleur prix et qu’en sus l’industrie nucléaire sera exportatrice pour le bénéfice de la croissance économique nationale et le bien-être de la population.

Dans les zones irradiées, les autorités prétendent décontaminer ; officiellement les zones d’exclusion totales sont celles à plus de 50 millisieverts par an ; pour les zones entre 20 et 50 millisieverts l’exclusion n’est pas totale, elle est conseillée pour les enfants. En dessous de 20 millisieverts la population est tenue de pouvoir habiter sans crainte pour sa santé. En combien de temps ces niveaux peuvent baisser ? Les normes habituelles que le Japon respecte officiellement pour les travailleurs du nucléaire sont les suivantes : 50 millisieverts par an ou 100 millisieverts sur 5 ans. Un Japonais vivant dans une zone à 20 millisieverts par an est donc soumis au régime des travailleurs du nucléaire, sans qu’il soit bien certain qu’au bout de 5 ans la radioactivité ait baissé. Si ce n’est pas le cas il devra encaisser plus qu’un travailleur du nucléaire. En outre à cette exposition externe il faut ajouter le fait qu’il ingère vraisemblablement de la radioactivité avec son alimentation.

Le gouvernement japonais avait déclaré le 16 décembre 2011 que la centrale accidentée était maintenant en arrêt « froid » et que bientôt autour de la centrale elle-même, il n’y aurait plus qu’une radioactivité à moins de I millisievert par an, ce qui est conforme à ce que recommandent les normes internationales. Six mois après cette déclaration, j’étais le 2 juillet 2012 à Fukushima, à 63 km de la centrale. Sur le sol juste à côté du bâtiment de la préfecture de Fukushima mon radiamètre indiquait 1,4microsievert/heure soit plus de 12 millisieverts par an (en multipliant le chiffre observé par les 8765 heures que compte une année). En face de l’entrée du bâtiment, à un mètre au-dessus du sol en revêtement genre béton : 0,47 microsieverts par heure, soit 4,3 millisieverts par an. Bref une proportion élevée des presque 2 millions d’habitants de la préfecture doivent vivre « normalement » dans une atmosphère radioactive bien supérieure à la norme attendue autour d’une centrale nucléaire.

Après Hiroshima, est-ce que les Japonais ne seraient pas à nouveau des cobayes pour que l’on puisse cette fois bien tester in vivo quels sont les impacts sur la santé de l’exposition de longue durée à des radiations de relativement faible importance ?

Que peut-on faire pour soutenir le peuple japonais ? Pour le moins signer la pétition : le texte anglais est disponible : http://sayonara-nukes.org/english/

Une première liste a été remise par Oé au premier ministre le 15 juin mais sa signature continue. Elle peut être signée par des non-japonais vivant hors du Japon, elle doit porter le nom et prénom et l’adresse dans la langue maternelle et adressée au premier ministre : M. Noda, Premier ministre, Cabinet Secretariat, Cabinet Public Relations Office, 1-6-1 Nagata-cho, Chiyoda-ku, Tokyo 100 – 8968, Japan

Ou à défaut au comité qui s’en occupe : Citizens’ Committee for the 10 Million People’s Petition to say Goodbye to Nuclear Power Plants

c/o Gensuikin, 1F 3-2-11 Kanda Surugadai, Chiyoda-ku, Tokyo 101-0062, JAPAN

Merci à ceux qui pensent comme Ryuichi Sakamoto que « c’est ridicule de risquer la vie des gens pour de l’électricité. La vie est plus importante que l’argent. Keeping silent after Fukushima is barbaric (Il a prononcé ces mots en anglais Rester silencieux après Fukushima c’est être un barbare) »

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La France se fait payer pour emprunter de l’argent

 

L’Expansion.com avec AFP –       publié le 09/07/2012 à 16:47, mis à jour à       19:25

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  La France a pour la       première fois bénéficié d’un taux d’intérêt négatif à l’occasion lundi       d’une émission d’obligations à court terme d’un montant de près de 6       milliards d’euros. Un privilège jusqu’ici réservé à des pays comme       l’Allemagne. 

  L’état de grâce se       poursuit pour François Hollande et la France sur le marché de la       dette    . On peut même dire qu’il       s’amplifie. Pour la première fois de son histoire, Paris a en effet       emprunté lundi près de 6 milliards d’euros à court terme à des taux       négatifs, ce qui illustre l’attrait de la dette française auprès des       investisseurs, a annoncé l’Agence France Trésor.

La France       rejoint ainsi le club fermé des pays européens qui bénéficient de taux       gratuits, voire négatifs,   comme       l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Danemark. Cela signifie       schématiquement que les investisseurs acceptent de payer pour prêter de       l’argent à la France.

Paris a emprunté       3,917 milliards d’euros à un taux de -0,005% pour des titres de dette à       échéance le 11 octobre. Elle a également levé 1,993 milliard d’euros à un       taux de -0,006% pour des placements à échéance le 27 décembre. Dans la       mesure où les rendements évoluent à l’inverse des cours, cette faiblesse       des taux signifie que jamais le prix des obligations n’a été aussi élevé.       Autrement dit, la demande bat des records.

Paris       bénéficie en premier lieu des difficultés d’autres pays européens comme       l’Italie et surtout l’Espagne,  dont les       taux ont repassé lundi le cap alarmant de 7%. A l’inverse,       « cela prouve qu’en ces temps de turbulences financières, la France fait       figure de pays sûr », note Patrick Jacq, stratégiste obligataire pour BNP       Paribas. Le pays n’est pas en récession, contrairement à plusieurs pays       d’Europe du sud, même si la       croissance est très faible.  Le Premier       ministre français Jean-Marc Ayrault a annoncé le 3 juillet lors de son       discours de politique générale que le gouvernement anticipait une       croissance de 0,3% pour 2012 et d’environ 1,2% pour       2013.

Pour Jean-François       Robin, stratégiste chez Natixis, la baisse des taux d’emprunt concédés par       Paris est amenée à se poursuivre. Les investisseurs professionnels (fonds       de pension, investisseurs institutionnels…) « sont obligés de détenir       dans leur portefeuille des actifs notés +triple A+ (la meilleure note       possible) par les agences de notation. Or ces placements ne sont plus si       nombreux », note-t-il.

  La politique       budgétaire reste crédible… 

La dette française       est encore notée triple A par deux des trois grandes agences de notation       (Moody’s et Fitch). Elle est donc considérée comme telle par les       opérateurs. Par ailleurs, « le gouvernement semble pour l’instant vouloir       tenir ses objectifs budgétaires, ce qui rassure les marchés », souligne M.       Jacq. Paris compte ramener le déficit public à 4,5% du produit intérieur       brut en 2012 et à 3% en 2013. L’objectif est de revenir à l’équilibre       budgétaire en 2017. Pour respecter cet engagement, le gouvernement a       annoncé la semaine dernière 7 milliards d’euros d’impôts supplémentaires       en 2012. « Attention au moindre dérapage, il sera sanctionné immédiatement       par un envol des taux d’emprunt », avertit M. Jacq. La situation de la       France reste donc toujours fragile.

  … mais le spread       avec l’Allemagne est toujours élevé 

Pour preuve, la       prime de risque payée par le pays par rapport à l’Allemagne (spread)       s’inscrivait au-dessus des 100 points de base (10 points de pourcentage)       sur le marché obligataire, là où s’échangent les titres de dette déjà émis       par les Etats. « Paris n’apporte tout de même pas les mêmes garanties que       Berlin qui table sur un déficit de seulement 0,9% cette année », rappelle       M. Robin.

 

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La Machine, l’art de la rue de Nantes aujourd’hui à la Roche sur yon demain!

La Machine 08/07/2012 à 12h11

Eléphant, araignées… des machines pour « perturber » la ville

Gaël Bocande

Depuis 1999, la compagnie La Machine construit de gigantesques bestioles mécaniques sorties du cerveau de François Delarozière. Eléphant, poissons, araignées peuplent la ville de Nantes où la compagnie s’est établie. Visite d’atelier, en compagnie du capitaine de ce drôle de bateau.

Un bruit sourd et familier annonce l’arrivée du monstre : un barrissement d’éléphant résonne en plein cœur de Nantes. Puis le pachyderme mécanique de 50 tonnes et de 12 mètres de haut se profile. A son bord se trouvent 50 passagers ébahis. C’est le « Grand Eléphant » de la compagnie La Machine.

Non loin de là, des sculpteurs, ingénieurs, électriciens, techniciens et peintres s’affairent dans l’atelier nantais de la compagnie.

Dans l’atelier de La Machine

« Des objets uniques »

Plus de 40 personnes conçoivent les gigantesques bestioles imaginaires qui en sortent :

« En fait, nous sommes tous des constructeurs de machines », précise Antoine Piffaut, ingénieur du bureau d’étude de la compagnie.

« Le boulot est le même que dans l’industrie, excepté le fait qu’ici, nous ne tavaillons pas sur des pièces de séries, mais sur des objets uniques. »

Et puis, il y a « le plaisir d’évoluer dans le monde de la culture, de toucher à tout, de pouvoir voyager pour accompagner les spectacles », ajoute le chaudronnier Quentin Mamet, son fer à souder en main.

Moteurs d’essuie-glaces et patins à roulettes

Aux commandes de ce chantier se trouve François Delarozière. Le fondateur de La Machine et directeur artistique ne veut pas entendre parler de hiérarchie et renvoie toujours au travail d’équipe.

« Je compare souvent mes dessins à une partition de musique sur laquelle chacun vient amener ses notes pour l’améliorer. »

Il dessine l’essentiel des machines qui sortent des ateliers nantais et toulousain.

François Delarozière, dans son atelier (Gaël Bocande/ Rue89)

François Delarozière est né à Marseille en 1962 où il a étudié aux Beaux-Arts. A l’époque, il concevait ses premières machines :

« Je fabriquais des petites machines avec des moteurs d’essuie-glaces ou des mécanismes de patins à roulettes. »

François Delarozière en 7 dates
1962 : naissance à Marseille. 1994 : premier dessin pour Royal de Luxe. 1999 : création de la compagnie La Machine. 2001 : dessin du « Grand Eléphant ». 2003 : La Machine ouvre un atelier à Nantes. 2007 : inauguration de la première tranche des Machines de l’île. 2012 : inauguration du Carrousel des mondes marins à Nantes.

Il s’essaie à la peinture, mais très vite, lui préfère « l’art qui sort dans la rue, qui va à la rencontre des gens ».

A 27 ans, il quitte la cité phocéenne pour Toulouse. Avec un ami décorateur, il fonde une petite association qui pose les jalons de la future compagnie La Machine.

Le travail avec des metteurs en scène de théâtre, la rencontre avec l’artiste Coréenne Soun-Gui Kim et sa première collaboration avec Royal de Luxe, dont il est longtemps le directeur artistique balisent son parcours.

« Ce qui m’a fait basculer dans le monde du mouvement, c’est le premier géant que j’avais dessiné pour Royal de Luxe en 1994. Ça a été une découverte sur l’assemblage des matières et le mouvement qui ont cette capacité à produire de l’émotion auprès du public. »

La taille d’immeubles de plusieurs étages

Depuis, de nombreux géants sont nés sur sa table à dessin. Loin du brouhaha de l’atelier, celle-ci est nichée au dernier étage de la maison qu’il habite, en bord de Loire, à quelques kilomètres de Nantes.

C’est ici que François Delarozière dessine et se documente :

« J’aime bien puiser dans ce que la nature nous offre, avec ce qu’elle a de repoussant et de doux à la fois. »

Le bestiaire essaime dans les villes du monde entier. Le génie de François Delarozière est d’avoir imposé son bestiaire imaginaire comme un outil d’architecture et d’urbanisme dans des villes du monde entier, avec des bestioles mécaniques dont la taille rivalise souvent avec des immeubles de plusieurs étages.

En plus de Nantes, un second atelier est situé à Tournefeuille, près de Toulouse. Depuis 2003, la compagnie construit des machines pour ses propres spectacles, comme « Les Mécaniques savantes » qui met en scène deux araignées mécaniques géantes.

La fable de l’araignée

Joué en 2008 à Liverpool alors que la ville était capitale culturelle européenne, le spectacle a attiré plus de 400 000 personnes et 600 000 l’année suivante à Yokohama au Japon.

Extrait des « Mécaniques savantes », de La Machine

« Les araignées racontent une histoire à une ville entière mais, ensuite, elles peuvent devenir des machines citoyennes et accompagner la ville dans son développement », observe François Delarozière.

« L’idée, c’est d’essayer de créer une espèce de perturbation sensible qui va nous amener à nous poser des questions sur la nature de la ville. »

Entre 2008 et 2010, les spectacles de la compagnie ont attiré plus de 1,2 million de personnes à travers le monde. La compagnie travaille également main dans la main avec des municipalités et des régions qui financent certains projets plus pérennes.

A Nantes, La Machine participe à un vaste plan de réaménagement de l’île de Nantes et des anciens chantiers navals en collaboration avec la municipalité. Les « Machines de l’île » est « un projet d’accompagnement urbain ».

« Ce qui est intéressant, c’est qu’avec le temps, la présence de ces perturbations transforme la ville », insiste le directeur artistique qui porte cette aventure avec Pierre Oréfice, complice et ami rencontré chez Royal de Luxe.

« Il y a une influence directe, un échange avec les habitants. Il y a dans l’idée de construire la ville, cette idée de patrimoine qui est un patrimoine physique, mais aussi ce qu’on appelle le patrimoine imaginaire. »

Un arbre de 50 m de diamètre

Ce patrimoine imaginaire s’enrichit aujourd’hui du « Carrousel des mondes marins », un manège de 24 m de haut construit sur l’île de Nantes et ouvert au public le 15 juillet prochain.

Sur trois niveaux – les fonds sous-marins, les abysses, la surface – le manège accueille jusqu’à 300 personnes et embarque 80 passagers dans d’envoûtantes créatures mécaniques faites de bois et de métal : « Le Bathyscaphe », « Le Nautile », « Le Poisson pirate »…

Autre machine prévue, « L’Arbre aux hérons » : un arbre de 50 m de diamètre et de 35 m de haut sur lequel on pourra se balader jusqu’au sommet où deux hérons mécaniques de 15 m d’envergure permettront de faire un vol à 45 m de haut.

A Toulouse, la compagnie travaille également sur un projet d’accompagnement urbain autour d’une piste aéronautique qui prévoit, entre autres, l’ouverture d’une écurie de machines entre 2013 et 2014.

A La Roche-sur-Yon, la compagnie va accompagner pendant un an, la réfection de la place Napoléon, au cœur du centre-ville. Des animaux mécaniques vont être installés dans des bassins. Le public pourra manipuler cette installation pérenne et gratuite depuis les berges. Le projet coûte 2,4 millions d’euros.

François Delarozière relativise :

« Quand on sait que 19 millions d’euros ont été mis dans la réfection des réseaux… »

Patrimoine imaginaire

Aujourd’hui l’« Eléphant » foule le sol nantais d’un pas lourd, et pousse parfois jusqu’au port de Nantes, pour accueillir le remorqueur du Belem, un bâtiment de la Marine nationale qui ramène le trois-mâts à Nantes et qui porte le même nom que lui.

Alors, la notion de patrimoine imaginaire s’éclaire dans le face à face de ces deux monstres nés au même endroit. « C’est une aventure en mouvement », sourit François Delarozière.

« Si on arrête la construction, ça n’a plus de raison d’exister. »

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Les « sans papiers » accompagnés de mineurs désormais assignés à résidence

*Selon une circulaire rendue publique samedi 7 juillet, les familles de sans-papiers avec des mineurs ne seront plus, en règle générale, placées en centres de rétention mais assignées à résidence dans des conditions strictes.

*Manuel Valls tient ainsi une promesse électorale de François Hollande.

*Le placement en centre de rétention avait valu à France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

 

 

Désormais, les familles de sans-papiers accompagnées d’enfants mineurs ne seront plus, en règle générale, placées en centres de rétention mais assignées à résidence dans des conditions strictes, selon la circulaire rendue publique samedi 7 juillet par le ministère de l’Intérieur. Manuel Valls tient ainsi un engagement de François Hollande qui, pendant la campagne électorale, avait promis de ne plus placer les familles de « sans papier » accompagnées d’enfants mineurs en centre de rétention. Cette pratique avait d’ailleurs valu, à la France, une condamnation par la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

Dans la circulaire envoyée au Préfet, Manuel Valls précise toutefois qu’en cas de non respect de l’assignation à domicile, de fuite ou de refus d’embarquer, la famille « ne (pourra) plus bénéficier » du nouveau dispositif. Par ailleurs, «en cas d’interpellation ultérieure », les préfets pourront « procéder à la mise en rétention administrative ». D’ailleurs, des dispositions ont été prises « pour que les équipements à l’accueil spécifique des mineurs soient regulièrement entretenus ou renouvelés dans tous les centres (de rétention administratives) déjà adaptés à l’accueil des familles ».

L’assignation à résidence, elle, ne pourra excéder 45 jours. ce délai sera toutefois renouvelable une fois. Cette assignation sera strictement encadrée avec un « périmètre de circulation » et assortie de « l’obligation périodique de se présenter » au commissariat ou à la gendarmerie. Des « garanties de représentation » seront également demandées avec une «preuve de résidence effective permanente » ainsi que la « possession de documents d’identité et de voyage en cours de validité et qui peuvent être conservés par l’autorité administrative en échange d’un récépissé valant preuve d’identité ».

Pour ceux « dont les garanties de représentation sont faibles et dont le comportement d’ensemble révèle une volonté manifeste de fraude », sera mise en place une « assignation à résidence au domicile avec une vigilance toute particulière ou assignation dans un autre lieu permettant une surveillance facilitée » par policiers et gendarmes.

Manuel Valls recommande également aux préfets de privilégier les dispositifs d’aides au retour.

Cette circulation ne concerne cependant pas Mayotte. Dans ce département d’Outre-mer, 5389 enfants ont été privés de liberté en 2011, selon les associations. La « situation singulière » de ce département va être étudiée par « une personnalités indépendante » qui fera des propositions « dès la rentrée », écrit le ministre de l’Intérieur.

 

 

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Discours de politique générale de Jean-Marc AYRAULT : nous répondrons présent !

En déplacement à l’étranger, j’ai pris connaissance du contenu du discours de politique générale du Premier ministre.

Confirmant les engagements de campagne, la feuille de route est tracée. Le Premier ministre, volontaire, nous a rassuré sur sa capacité à tenir le cap fixé par le Président de la République : construire le redressement du Pays dans la justice.

Il a dressé un état des lieux sans complaisance de la France, de sa situation financière, de son endettement dramatique. Il a rappelé que l’enjeu, c’est le maintien de la République, mais récusé toute idée de renoncement. Il a confirmé qu’au-delà du style, la méthode allait changer, laissant place au dialogue, à l’écoute, à l’échange, pour construire le changement dans la durée.

Il a appelé les Français à la mobilisation pour redresser notre pays, affaibli économiquement, dégradé socialement, divisé politiquement, abîmé moralement. Une mobilisation nécessaire pour que la France retrouve confiance en son destin.

Nous répondrons présent !

En matière de décentralisation, Jean-Marc Ayrault a redit qu’il croyait en l’alliance de l’État et des collectivités locales, avec un État qui fixe la stratégie nationale et les collectivités locales qui agissent en cohérence sur les territoires. Pour cela, il a rappelé la nécessité d’une nouvelle étape de décentralisation avec un nouveau calendrier pour les élections cantonales et régionales. Il a confirmé le besoin, pour une République modernisée, de renforcer l’autonomie et clarifier les responsabilités des collectivités, dans un pacte financier clair et partagé.

Jean-Marc Ayrault sait qu’il peut compter sur l’apport des Régions et en particulier les Pays de la Loire pour contribuer au redressement du Pays.

Jacques Auxiette

 

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Le blog du Ps de Pouzauges redémarre !!

 

Une trop longue absence, mais maintenant nous ne vous quitterons plus !

La section  du parti socialiste de Pouzauges s’étoffe avec les gains de la gauche dans le département.

Venez nous rejoindre pour préparer les prochaines échéances et sortir le pays de Pouzauges de sa torpeur et de son déclin.

Un conseiller général villiériste dont on ignore tout de son travail d’élu… et cela semble lui réussir… du PCF à Villiers son chemin tortueux et sans conviction en font un parfait notable qui ne sert à pas grand-chose…

Un Maire du Chef-lieu  qui s’enlise dans les sens interdits, vidant le centre bourg et les commerces de proximité… Pouzauges perd des habitants… il gère au jour le jour en attendant de passer la main le plus vite possible… il s’ennuie semble-t-il à Pouzauges.

Le même Maire est Président de La communauté de Communes. Il n’a pas d’argent pour l’emploi, l’économie, l’environnement ou la culture, mais il finance sans emprunt les nouveaux locaux de la Communauté de Communes. Une folie d’avare qui plombe tout développement !

L’espoir  pourtant est là avec le Groupe Pouzauges Avenir qui se prépare à prendre ses responsabilités. Demain la ville de Pouzauges va suivre la route des Sylviane Bulteau ou Hugues Fourrage et avant eux de Jacques Auxiette et de Pierre Régnault. Demain la ville de Pouzauges sera avec la gauche la locomotive du changement dans le bocage.

La section du Parti socialiste de Pouzauges y prendra sa place.

Venez nous rejoindre en laissant vos coordonnées sur le blog.

LP

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Auxiette avec le Président à Rio

Rio +20 : 2ème jour en présence du Président de la République

21 juin 2012 par Jacques Auxiette  | 0 Commentaires

Kitty Mac Laughlin, lycéenne de Mayenne, a prononcé une véritable allocution devant des représentants de nombreuses  délégations étrangères. Un message enthousiaste, préparé avec les 4 autres lycéens et apprentis qui font partie de la délégation.
Jean-Pierre Thiebault, ambassadeur de France auprès de l’ONU pour l’environnement, a réuni la délégation française pour faire un point précis sur la négociation. Ce temps d’échanges a permis à chacun de mesurer la difficulté qu’il y a à obtenir un accord entre pays riches et pays pauvres, pays du Nord ou du Sud, pays européens et américains… Tous ne veulent pas faire les mêmes efforts.
Je me félicite néanmoins de certains éléments du texte provisoire. En effet, tous les points clefs : énergie, économie durable, transports, urbanisation, éducation, ont été abordés. Et même si peu de décisions sont actées, un calendrier est proposé. Regardons cet aspect positif ! Mais surtout, la méthode change et les pouvoirs locaux vont devenir directement partie prenante des négociations à venir. Il s’agit là de l’aboutissement d’un travail de conviction entrepris auprès des États depuis Rio 1992 et Johannesburg en 2002. Notre objectif n’est pas de participer pour participer, mais bien d’être partout utiles. Le développement durable repose certes sur des intentions affichées par les États, mais surtout sur l’action des collectivités, des citoyens, des associations, sans oublier les entreprises, grandes ou petites. Nous sommes bien placés pour le savoir en Pays de la Loire !
L’après-midi, en tant que membre de la délégation officielle, j’ai assisté à une partie des prises de parole des chefs d’Etat avant de joindre le pavillon France pour y accueillir officiellement François Hollande au côté du Comité 21.
Porte-parole des Régions mais aussi pour l’occasion de toutes les collectivités françaises, j’ai remis au Président de la  République, entouré de nos 5 jeunes ligériens, un manifeste.
Cette déclaration présente des principes clairs d’action en faveur du développement durable que nous voulons mettre en œuvre. Il s’agit donc des engagements que prennent les collectivités pour elles-mêmes : actions pour l’accès à l’énergie, pour l’éducation, pour la culture, les coopérations décentralisées…
Plusieurs de nos propositions ont été au cœur des travaux de ce dernier jour. Je n’en retiendrai qu’une, qui a visiblement été entendue et c’est une très bonne chose : associer fortement les acteurs locaux, et notamment les élus, pour qu’ils puissent agir ou surtout aider les citoyens, les associations, les entreprises à agir pour que les intentions internationales se concrétisent en actions réelles…
Enfin, j’ai pu échanger avec le chef Raoni qui milite pour la préservation de la forêt amazonienne ; un symbole sur le Pavillon de la France.

Jacqus Auxiette

 

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Lundi 18 juin 2012
    2.jpgOn en en rêvait, on     l’espérait, on y croyait ! Les vendéens l’ont fait. Donner deux députés à la gauche en Vendée. Sylviane Bulteau élue en battant Dominique Caillaud dans la 2ème circonscription et Hugues     Fourage gagne devant Joël Sarlot dans la 5ème. Et Martine Chantecaille, dans une circonscription plus difficile, la  1ére réalise, un score tout à fait exceptionnel également     !
     
    DSCN2780Bien sûr ces avancées     historiques sont le fruit d’un long combat des militants et élus de nos territoire et la traduction des vendéens comme des français de donner à François Hollande et Jean Marc Ayrault une     majorité solide et cohérente.
    C’est aussi le résultat de très belles campagne menés sur le terrain par des militants courageux et volontaires..
    Ce n’est que justice. Car comment imaginer que la Vendée qui avait déjà donné une majorité à la gauche aux deux élections régionales de 2004 et de     2010, accepterait longtemps de ne compter sur les 9 parlementaires – 5 députés, 3 sénateurs et un député européen – que des parlementaires de droite ?
    C’est donc un succès de la gauche, de toute la gauche : socialistes, radicaux de gauche, écologistes et Front de gauche, sans oublier certains humanistes et républicains qui ne supportent     plus cette droite qui estimait que la Vendée leur appartenait …
    C’est aussi un terrible échec pour l’UMP qui ne compte plus qu’un seul député : Alain Leboeuf.  En effet Véronique Besse élue au 1er tour et Yannick Moreau sont tous les deux des     villiéristes de la première heure. C’est aussi un terrible échec pour Bruno Retailleau qui soutenait les 3 battus : Dominique Caillaud, Joël Sarlot et Louis  Guédon.
     DSCN2790.JPG
    Une formidable responsabilité pour la gauche !
    François Hollande et Jean Marc Ayrault avait besoin d’une majorité solide et cohérente. C’est fait.
    Mais la droite nous a laissé une France en mauvais état. La Cours de Compte va prochainement dresser le bilan de 10 ans de droite. Nous risquons de découvrir l’étendue des dégâts de cette droite     Sarkozyste !
    Il faudra donc faire face et prendre des mesures courageuses et justes pour redresser la France, combattre le chômage et redonner de l’espoir à notre jeunesse.
    Savourons la victoire et mettons nous au travail dès maintenant !
Pierre Regnault

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La vendée a 2 députés PS!!!!!! et si demain c’était le tour de la ville de Pouzauges

Merci !

  • Madame, Monsieur,

    Dimanche dernier, 17 juin 2012, vous avez été une majorité de Vendéens de la 2e circonscription à me faire confiance avec 51,79% des voix. A toutes et tous, je dis : merci. Merci pour votre soutien, vos encouragements et la volonté que vous avez marquée de voir les choses évoluer dans le bon sens dans notre département.

     

    En compagnie de Hugues Fourage, député socialiste du Sud Vendée !

    Je n’ignore pas que la tâche qui attend le gouvernement et la majorité parlementaire est immense et difficile. Il faut redresser une France abîmée après cinq années au bilan indéniablement désastreux pour notre pays : c’est une France endettée et divisée que le président de la République et le premier ministre doivent remettre sur les rails de la croissance, de la cohérence, de la justice et de l’équité sociale et fiscale.

    Je suis prête à accompagner loyalement ce grand chantier qui s’ouvre dès maintenant. Fidèle à mes convictions comme à notre territoire,  je suis naturellement la députée de l’ensemble des Vendéens de la deuxième circonscription de Vendée, qu’ils aient ou non votés pour moi.

    A l’Assemblée nationale, comme je l’ai fait au Conseil régional ou au Conseil général, j’aurai à coeur de vous représenter au mieux. De cela, vous pouvez être sûrs. C’est un grand honneur qui m’a été fait et une grande responsabilité qui m’a été confiée dimanche.  Je veux en être digne.

    A très bientôt.

  • Sylviane Bulteau

     

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Un baisse du chômage en trompe l’oeil

Baisse du chômage : les raisons de faire la fine bouche

Guillaume Duval
Article Web – 29 avril 2011
 
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Il faut changer de modèle !

Malgré la légère baisse du nombre de chômeurs en catégorie A (qui n’ont pas travaillé du tout au cours du mois), les chiffres du chômage montrent une nouvelle augmentation du nombre total des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, ainsi qu’une baisse du taux d’activité des jeunes et une hausse inquiétante des chômeurs de longue durée.

 

Le Ministère du Travail vient de publier les chiffres du chômage pour le mois de mars 2011. Ils font apparaître, pour le troisième mois consécutif, une baisse du nombre des chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A (ceux qui n’ont pas travaillé du tout pendant le mois). Avec 21 100 personnes en moins en un mois, cette baisse est de 42 500 depuis décembre 2010, – 1,6 %. Enfin, une bonne nouvelle alors que le chômage avait connu une remontée sensible tout au long du second semestre 2010. Cette appréciation optimiste doit cependant être tempérée au vu du détail des chiffres.

 

Tout d’abord le nombre des chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégories B et C (ceux qui ont travaillé quelques heures dans le mois) continue, lui, sa progression rapide, + 25 800 au mois de mars. Ce qui fait que le nombre total des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est toujours en progression. C’est probablement le signe que la tendance marquée observée l’an dernier se poursuit : quand il y a création d’emplois, il s’agit d’emplois précaires et intermittents, principalement sous la forme de postes d’intérimaires. Autre sujet d’inquiétude : le nombre de personnes inscrites en catégorie D et E (chômeurs en formation ou en emplois aidés) a baissé par contre de 6 800 personnes en mars. Autrement dit malgré tous les beaux discours sur la hausse des emplois aidés, ce qu’on constate sur le terrain pour l’instant c’est plutôt une diminution de leur nombre…

 

Si on va plus loin dans le détail, on constate que la baisse du chômage se concentre surtout sur les moins de 25 ans pour qui elle est quasiment continue depuis le début de 2010. C’est a priori évidemment une excellente nouvelle que les jeunes soient les premiers à bénéficier de la reprise après avoir été les premiers à subir les effets de la crise. Les résultats de l’enquête emploi menée chaque trimestre par l’Insee, incitent cependant à la plus grande prudence dans l’analyse de cette baisse. La dernière enquête en date, concernant le 4ème trimestre 2010, avait confirmé en effet une tendance inquiétante : la baisse du chômage des jeunes ne s’explique pas par un développement de l’emploi – entre mi 2009 et fin 2010 la proportion des 15-24 ans en emploi a au contraire baissé de 0,8 points de pourcentage – mais par un recul plus important encore de leurs taux d’activité : la proportion des 15-24 ans qui a ou cherche un emploi a diminué en un an et demi de 1,7 points de pourcentage. C’est, selon toute vraisemblance, le résultat du découragement de jeunes qui ne tentent même plus leur chance sur un marché du travail archibouché et ne s’inscrivent pas à Pôle emploi dans la mesure où, de toutes façons, ils n’ont droit à aucune indemnité. D’où, malgré le recul de l’emploi, une baisse sensible de la proportion des jeunes chômeurs. Si cette tendance s’est poursuivie au premier trimestre 2011, la baisse constatée du chômage des jeunes ne serait donc pas (du tout) le signal positif qu’on imagine…

 

Parallèlement on constate par contre une montée continue et ininterrompue du chômage des plus de 50 ans : ils sont désormais 770 000 à être inscrits à Pôle emploi dans les catégories A, B et C. C’est à dire 258 000 de plus qu’en juin 2008, avant la chute de Lehman Brothers, soit une hausse de 50 %, contre une moyenne de 32 % pour l’ensemble des chômeurs : ce sont désormais très clairement les seniors qui sont les principales victimes de la crise. Un mouvement qui devrait encore s’accentuer avec l’entrée en vigueur de la réforme des retraites.

 

On peut faire, malheureusement la même observation en ce qui concerne les chômeurs de longue durée. Ils sont désormais 1 531 000 à être inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an, soit 556 000 de plus qu’en juin 2008, en hausse de 57 %. Quand, dans le même temps, le nombre de ceux qui sont chômeurs depuis moins d’un an n’a augmenté « que » de 426 000, soit une hausse de 20 %. Il n’y avait déjà qu’une petite moitié des chômeurs inscrits à Pôle emploi qui était indemnisée, mais avec le gonflement ininterrompu des chômeurs de longue durée, le nombre de celles et ceux qui risquent de basculer cette année dans la grande pauvreté va probablement d’être considérable…

 

Enfin, on observe une dernière tendance inquiétante : la crise avait paradoxalement ramené un peu d’égalité hommes-femmes en matière de chômage. En effet le bâtiment et l’industrie, majoritairement masculins avaient été les secteurs les plus touchés. Si bien qu’en aout 2010 on avait, pour la première fois depuis qu’on décompte les chômeurs, atteint une stricte égalité entre le nombre des hommes et celui des femmes inscrits à Pôle emploi en catégories A, B ou C. Mais depuis, l’écart se creuse de nouveau sensiblement au détriment des femmes : depuis aout dernier, le nombre des chômeuses s’est accru de 64 000 personnes quand celui des chômeurs n’a progressé « que » de 6 000. C’est probablement un des premiers effets sensibles sur le marché du travail de la rigueur budgétaire qui touche surtout l’emploi public, le secteur associatif, l’action sanitaire et le social, domaines où l’emploi féminin domine largement.  

Bref, au-delà de la satisfaction de voir enfin le nombre des chômeurs cesser de s’accroître chaque mois, les sujets d’inquiétude ne manquent pas quand on observe le détail des chiffres.

Guillaume Duval
Article Web – 29 avril 2011
 
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